Gaëlle GRANIER

Chercheur Associé

Faculté de Médecine – Secteur Nord, Batiment A – CS80011, Bd Pierre Dramard, 13344 MARSEILLE Cedex 15

04 91 69 88 90

Parcours :

  • 2003 : D.E.A. Langues, Histoire et Civilisation des Mondes Anciens des Origines à l’Antiquité tardive, mention Archéologie, Université Lyon 2
  • 2007 : Master Anthropologie biologique, spécialité Anthropologie funéraire, Université Aix-Marseille 2
  • 2011 : Doctorat Anthropologie biologique, Université Aix-Marseille 2 : « Approche archéo-anthropologique des ensembles funéraires de l’Antiquité Tardive. L’exemple des sites urbains de Vienne et Arles (IIIème-VIème siècles) »
  • 2011 : Post-doctorat, Saitama University (Saitama, Japon)/St Marianna School of Medicine (Kawasaki, Japon) : « A Comparative Anthropological Study between Japan and France for the Establishment of a New Methodology for Analysis of Human Remains from Prehistorical and Historical Sites: Regarding Mainly the Secondary Sexual Diagnosis Using Femoral Measurements »

Thématiques de recherche :

Mes thématiques de recherche concernent de manière générale l’évolution de la conception de la Mort et de la gestion des morts dans l’espace urbain durant l’Antiquité.

Un premier pan de cette recherche – et mon activité principale – se concentre sur l’étude archéo-anthropologique du monde funéraire tardif romain en contexte urbain : les nécropoles d’époque romaine et leurs dynamiques dans les espaces urbains et suburbains. Je me suis intéressée à cette période particulière de la domination romaine d’abords pour l’intérêt en termes de mutations des populations que représente toute période dite de « transition », riche de changements et d’influences mêlées, induisant des problématiques d’étude multiples. Ces particularités se traduisent notamment par des spécificités dans les traitements funéraires. Afin de les restituer au mieux, une étude à la fois biologique, topographique, archéologique et historique s’impose. J’ai choisi cette approche pluridisciplinaire pour aborder les ensembles funéraires urbains et péri-urbains de Vienne et Arles, du IIIème siècle au VIème siècle de notre ère. Cette approche m’a permis de mettre en évidence les mutations et évolutions qui s’opèrent dans la gestion et la représentation des morts à la fin de l’Antiquité. J’ai ainsi pu mettre clairement en évidence une rupture chronologique dans les sites étudiés qui se traduit par une caractérisation des nécropoles du IVème siècle, concernant la typologie des sépultures et l’organisation interne des ensembles et leur topographie dans l’espace urbain. A contrario, l’étude biologique des restes osseux, si elle a permis de confirmer des pratiques funéraires spécifiques pour cette période, n’a pas montré de dégradation de l’état sanitaire des populations entre les IIIème et VIème siècles. Cette première étude montre qu’il existe une spécificité des nécropoles du IVème siècle, entités « intermédiaires » où subsistent de nombreuses pratiques du Haut-Empire, avant la mise en place des premiers ensembles clairement chrétiens, à une époque plus tardive où l’Eglise est devenue dominante. Cette recherche se poursuit actuellement sur l’ensemble du sud-est de la Gaule (Marseille, Lyon, Aix-en-Provence, Riez, Nice, etc…).

Cette recherche fondamentale me permet également d’aborder des thématiques de recherche appliquée, notamment la création et la validation d’un nouvel outil de diagnose sexuelle secondaire basé sur le fémur.

Des collaborations scientifiques me permettent d’élargir mon activité de recherche aux problématiques funéraires du Haut-Empire, dans le cadre de l’étude exhaustive du site de Richeaume XIII. Cette extension de mon activité me permet de mieux appréhender encore l’évolution du monde funéraire durant l’Antiquité.

Enseignement et formation :

Depuis 2007, j’ai l’opportunité m’impliquer dans l’enseignement universitaire, dans le cadre du Master Recherche en Anthropologie Biologique de la Faculté de Médecine de Marseille et au sein des formations en Archéologie (niveaux Licence, Master, Doctorat) des Universités D’Aix-Marseille I, Lyon II et Montpellier III.

Dans les cours qui me sont confiés, j’ai l’opportunité d’enseigner de nombreux thèmes, d’abords en lien direct avec ma spécialité de recherche :

    • Définition, principes et méthodes de l’Archéo-thanatologie
    • Etude des ensembles funéraires tardifs
    • Anthropologie funéraire. Mais aussi des domaines généraux de l’Anthropologie biologique :
    • Détermination du sexe et de l’âge
    • Reconnaissance et latéralisation des pièces osseuses
    • Identification des os brûlés.

Ou encore des compétences archéologiques nécessaires à une étude anthropologique :

    • Archéologie appliquée aux ensembles funéraires

Dans le cadre de l’enseignement du Master Anthropologie biologique de la faculté de Médecine de Marseille, j’encadre des mémoires de 1ère et 2e année.

Depuis 2012 : Qualifications pour le corps des Maîtres de Conférences des Universités :

  • Section 20 du C.N.U. (Anthropologie biologique, Ethnologie, Préhistoire)
  • Section 21 du C.N.U. (Histoire, Civilisations, Archéologie et Art des mondes anciens et médiévaux)